Je suis né dans une maison sans âge qui tous les ans aux premières chaleurs, sentait le bois sec et la poussière d’argile. Dans le quartier on l’appelait l’ancêtre, la vieille, ou le château, alors que pour ses locataires elle fut toujours, par simple convenance avec la plaque émaillée de sa porte d’entrée, le cent vingt-trois de la rue de Paris à Rennes. A l’heure où j’écris ces lignes, je me demande s’il se trouve encore des gens pour se souvenir de cette maison...